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![]() Robert Le Ber de Pitres, son grand-père paternel, ar. Les Andelys, archevêché Rouen, n'est pas venu au Canada Colette Cavelier, sa grand-mère paternelle, n'est pas venue au Canada ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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![]() Pierre Le Moyne, son grand-père maternel, (décédé vers 1657 Dieppe) Hôtelier à Dieppe, marié vers 1618 à Dieppe, n'est pas venu au Canada, a des neveux à Pitres, fils de son frère Louis, dont Jean et Pierre qui feront souche des vallées Saint-Laurent. Judith DuChesne, sa grand-mère maternelle, (décédée avant 12/12/1658) n'est pas venue au Canada, soeur d'Adrien Duchesne, chirurgien, interprète, soldat à Québec en 1631 et en 1648 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Charles Le Moyne de Longueuil et de Châteauguay (1626-1685) est un grand notable de Nouvelle-France, plus particulièrement de Montréal. Il est né à Dieppe en Normandie (France) et arrive au pays en 1641. Il s’initie aux langues amérindiennes en travaillant comme engagé des Jésuites dans la Huronie. Charles Le Moyne exerce des fonctions d’interprète et de soldat à Trois-Rivières, puis s’installe à Montréal, où il participe à plusieurs escarmouches contre les Iroquois. Plus tard, il se joint à des expéditions en pays iroquois et ses capacités d’interprète sont mises à profit. En 1654, Charles Le Moyne épouse Catherine Thierry (Primot) (1640-1690), une fille adoptée d’origine normande. Ils ont deux filles et douze garçons dont plusieurs deviennent de célèbres militaires guerroyant les uns à côté des autres aux quatre coins du territoire français d’Amérique. Le Moyne est gratifié de plusieurs terres pour services rendus au pays. Il reçoit un emplacement sur la rue Saint-Paul et, à quelques kilomètres vers l’est, une terre connue sous le nom de Pointe-Saint-Charles. Il reçoit d’autres terres dans les environs de Montréal dont l’île Sainte-Hélène, l’île Ronde, plusieurs terres réunies sous le nom de Longueuil, une terre à Châteauguay et il se porte acquéreur de l’île Perrot. En plus de ses fonctions de seigneur, il fait du négoce dans le domaine de la fourrure avec son associé et beau-frère, Jacques Le Ber. Ses activités commerciales le rendent très prospère. Il occupe aussi les fonctions de procureur du roi, marguillier et négociateur auprès des Iroquois. Il reçoit des lettres de noblesse en 1668. Charles Le Moyne de Longueuil (1656-1729) C’est en France qu’il embrasse la carrière des armes. Il rentre en Nouvelle-France et poursuit une impressionnante carrière militaire. Il reçoit de son père la seigneurie de Longueuil qu’il met en valeur, au point où l’ensemble des bâtiments rappelle les châteaux fortifiés de France. En signe de remerciement pour services rendus, cette propriété est érigée en baronnie en 1700. Il est le seul canadien d’origine fait baron en Nouvelle-France. Il achète aussi la seigneurie de Belœil. Il remplit d’importantes charges dont celles de gouverneur de Trois-Rivières, puis de Montréal, et gouverneur intérimaire de la Nouvelle-France. Ayant gagné le respect des Amérindiens, il agit comme délégué auprès des chefs amérindiens sur lesquels il exerce une importante influence. D’un premier mariage en France avec Claude-Élisabeth Souart d’Adoucourt, il devient père de plusieurs enfants. Veuf, il se remarie en 1727 en Nouvelle-France, à l’âge de 71 ans, avec la veuve Marguerite Legardeur de Tilly. Pierre Le Moyne d’Iberville et d’Ardillières (1661-1708) Le plus illustre des enfants de Charles Le Moyne et Catherine Thierry, en 1686, d’Iberville commence sa carrière militaire en participant à des expéditions contre les postes anglais de la baie d’Hudson. Ses nombreuses interventions réussies le consacrent héros militaire. Il participe également aux campagnes contre les colonies anglaises du Sud et les postes anglais de la côte atlantique. En 1693, il épouse Marie-Thérèse Pollet. Tout laisse croire que son épouse vit presque toujours en Nouvelle-France et qu’elle lui donne cinq enfants. En 1697, d’Iberville entreprend sa première expédition ayant pour but d’établir les Français sur tout le bassin du Mississipi jusqu’au golfe du Mexique. La diplomatie d’Iberville avec la population autochtone locale aide à débuter la colonisation de cette région qui prend le nom de Louisiane. Déjà en 1702, une certaine présence française est attestée en Louisiane. En 1706, d’Iberville part vers les Antilles afin d’empêcher les établissements anglais. Les premières attaques réussissent, mais Iberville meurt subitement à la Havane à cause d’un problème de santé. Paul Le Moyne de Maricourt (1663-1704) Paul LeMoyne connaît une spectaculaire carrière militaire. Tout comme son père et son frère Charles de Longueuil, il a des talents de négociateur lui attirant le respect des camps ennemis. Il prend part à l’expédition du Chevalier de Troyes à la Baie d’Hudson en 1686, puis s’illustre lors du siège de Québec par Phips en 1690. Il joue également un rôle important aux longues négociations qui aboutissent à la signature du traité de la grande paix de 1701. Il participe à sa ratification officielle réunissant à Montréal 1300 représentants de tribus sous la présidence du gouverneur Louis-Hector de Callière. En 1691, il se marie à Marie-Madeleine Dupont avec qui il n’a pas d’enfant, mais il s’occupe de ceux de son défunt frère Jacques Le Moyne de Sainte-Hélène. De plus, il veille aux affaires de son père devenu invalide. Veuf, il se remarie en 1703 avec Françoise Aubert de la Chesnaye. ![]()
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Octobre 2004 | Jeanne Le Ber | par Thomas Angelitti |
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L’Ange de Ville-Marie | ![]() |